"La ruée minière": soirée d'information et de débat

Dans un monde financiarisé dominateur et avide de profits.
Aujourd'hui, de nombreuses grandes entreprises multinationales des secteurs extractifs sont responsables de l’accaparement de terres, de l’expulsion forcée de communautés entières, voire de conflits armés. Elles ignorent l’avis des populations impactées par ces projets extractifs. Leurs pratiques détruisent les économies locales, provoquent une pollution massive de l’eau, de l’air et des sols, détruisant la santé des populations autochtones. Elles tolèrent les conditions de travail inhumaines des "creuseurs", ces hommes et ces femmes, voire ces enfants, s’échinant à trouver quelques pépites de coltan, de lithium ou autres métaux rares, indispensables à notre vie quotidienne pour nos téléphones L’extractivisme est un modèle de production économique reposant sur l’extraction massive, intensive et destructrice des ressources naturelles destinées principalement à l’exportation, dans le but de répondre aux besoins économiques, industriels et énergétiques. Ceci se développe actuellement portables, ordinateurs, batteries, voitures, etc…
En France, la loi "devoir de vigilance", adoptée en 2017 (suite à la forte mobilisation de nombreuses associations dont le CCFD-TS) oblige les grandes entreprises à prévenir et à réparer les violations des droits humains et les dommages environnementaux engendrés par leurs activités, ainsi que ceux causés par leurs filiales, sous-traitants ou fournisseurs. Cette loi n'est régulièrement pas respectée. En Europe, depuis 2024 une directive similaire sur ce même "devoir de vigilance" a été également adoptée, mais, sous la pression des lobbies, n'est toujours pas ratifiée.
Cette situation mérite notre attention et notre engagement : exigence du respect des législations d'une part, évolution profonde de nos pratiques énergétiques, de notre consommation, de nos modes de production et de l'organisation de nos vies d'autre part.
Au cours de cette soirée, une exposition photographique d'Alessandro Cinque et la présentation de 3 brefs documentaires suivis d'une conférence-débat nous aideront à accéder à ces dures réalités.